Les épargnes-retraite pourraient être la cible du prochain régime fédéral.

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Qui paiera pour la dette

Qui paiera pour la dette

Par Dale Jackson, chroniqueur en finances personnelles, Bloomberg (Trad. Ad Lib.)

Les investisseurs en fonds de retraite devraient porter une attention particulière à la prochaine campagne électorale fédérale.

Les gouvernements donnent et les gouvernements prennent, et après une frénésie de dépenses COVID-19 estimée à plus de 200 milliards de dollars jusqu'à présent, un gouvernement avide de revenus de tout acabit pourrait bien évaluer les avantages fiscaux de votre pécule de retraite.

Les « Bonus » impliquent un avantage, mais les outils fiscaux de base qui donnent aux petits investisseurs une chance de se battre pour une retraite sûre pourraient être la prochaine cible. En voici quatre à surveiller, et peut-être en discuter avec votre futur député s'il vient demander votre vote.

Est-ce que le CELI “sans impôts” tiendra le coup ?

Le Compte d’épargne libre d’impôts a été créé par le gouvernement conservateur de Stephen Harper afin de rétablir la confiance envers les marchés de capitaux après la débâcle financière mondiale de 2008.

Comme le nom l’indique, les gains en capitaux sur l’argent contribué au cours des ans ne seront jamais imposés (à part les dividendes U.S.) ce qui en fait une source idéale de revenus libres d’impôts à la retraite.

Chaque année, l’espace de contribution total permis a été augmenté. En 2021, un autre 6000 $ a été ajouté. Pour toute personne de 18 ans et plus en in 2009, la limite de contribution cumulative s’élève présentement à $75,500.

De combien la limite permise sera-t-elle haussée au cours des prochaines années? La décision reviendra au gouvernement au pouvoir. Elle est passée de 5000 $ en 2009 à 10 000 $ en 2015. Les Conservateurs au pouvoir s’étaient fixé un limite ajustée à l’inflation de 10 500$ en 2016 jusqu’à ce que les Libéraux prennent le pouvoir et ramenaient la limite à 5500 $.

On ne peut être sûr des hausses de limite de contribution dans l’avenir. Les prochains gouvernements auront le pouvoir aussi d’imposer une taxe sur les gains d’investissement s’ils atteignent un certain niveau - ou pour toute autre raison, tant qu’à ça.

Est-ce que les taux d’imposition de retrait des RÉER pourraient être augmentés ?

Le Régime enregistré d’épargne-retraite est devenu une base en matière d’investissement en vue de la retraite depuis sa création sous le gouvernement libéral de Louis St-Laurent en 1957. Les Canadiens l’adoraient parce que les contributions peuvent être déduites au cours des années alors que les revenus sont imposés à un fort pourcentage, croître libre d’impôts pendant des décennies, puis être retirées alors qu’elles seront imposées à un faible taux (au moment de la retraite, idéalement).

Le RÉER est devenu une vache sacrée et ce serait un suicide politique pour tout gouvernement d’y toucher, mais son efficacité pourrait être réduite si les taux d’imposition marginaux sont haussés aux niveaux les plus bas.

Est-ce que l’impôt sur les gains en capitaux pourrait être haussé sur les investissements non enregistrés ?

Un impôt sur les gains en capitaux d’investissements hors d’un compte enregistré (comme le CELI ou le RÉER) a d’abord été imposé par un gouvernement libéral en 1971. À l’époque, le taux d’inclusion, ou portion sujette à l’imposition, était de 50 pour cent. en 1988, les Conservateurs haussaient le taux d’inclusion à 66,67 pour cent, et rehaussé encore à 75 pour cent en 1990. Par la suite, un gouvernement libéral le ramenait à 50 pour cent, oû il est encore aujourd’hui.

Plusieurs investisseurs en fonds de retraite qui ont atteint la limite des CELI ou envisagent des taux d’imposition élevés des retraits de RÉER se tournent vers les comptes à gains en capital non enregistrés comme source de revenus. Les taux plus élevés d’inclusion pourraient mettre un sérieux coup de frein a ce revenu à la retraite.

On parle de baisser la portion de gains en capital exempte d’impôts ou d’ajuster le seuil à vie des gains en capitaux, mais ce ne sont que des paroles pour l’instant.

Est-ce que l’exemption de la résidence principale serait vulnérable pour les propriétaires immobiliers

Les Canadiens ne sont présentement pas tenus de payer quelque impôt sur le gain en capital généré par la vente de leur résidence principale.

Considérant le nombre de Canadiens qui compte comme revenu de retraite sur la valeur exponentielle de leur domicile, toucher à l’exemption de la résidence principale serait également un suicide politique pour quelque parti que ce soit.

Elle représente cependant des milliards de dollars de revenus intouchés qui pourrait être tentant pour tout gouvernement au pouvoir.

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